La boulimie et l'anorexie sont actuellement considérées par la psychiatrie comme les formes très proches d'une même addiction*, c'est à dire une pathologie de la dépendance (ici à la nourriture) (source Thierry Vincent - L'anorexie)
*L'addiction prend ses racines latines dans les termes addictio : adjudication du juge, condamnation et addicere qui signifie "esclave pour dette"
La notion d'addiction renvoie aussi, notamment dans le cas de la boulimie, à l'impériosité de l'acte qualifié d'impulsion
Ma force en tant que thérapeute est la grande empathie et le regard bienveillant que je porte sur ces troubles en connaissance de cause.
Etant donné l'enjeu vital de ces pathologies, je vous accompagne en parallèle et/ou en partenariat d'un suivi médical
Les critères actuels du DSM-IV pour porter un diagnostic d'anorexie mentale sont les suivants :
L'anxiété et le besoin de maigrir sont également responsables d'une hyperactivité physique.
On distingue deux types d'anorexie mentale :
La boulimie entre dans le cadre des addictions, elle est parfois qualifiée detoxicomanie sans drogue.
Il s'agit de la survenue récurrente d'épisodes de compulsion alimentaire (crises), au cours desquels la personne mange une très grande quantité de nourriture de manière incontrôlée dans une période de temps limitée (généralement moins de 2h)
Des moyens sont ensuite mis en oeuvre pour éliminer l’excès de calories ingérées, qu'il s'agisse de vomissements, de prise de laxatifs ou de diurétiques, d’exercice physique ou de restrictions alimentaires de type anorexique. Certaines personnes peuvent combiner ces différents moyens.
A noter : les vomissements ont parfois un caractère central : ce n'est pas la crise qui est visée, mais l'expression du rejet qui la suit.
La honte, la culpabilité et le secret sont des corollaires de ces crises (si la compulsion calme le mal-être, il revient de façon aiguisée après la crise)
L’entourage de la personne concernée peut tarder à prendre conscience du phénomène. La personne souffrant de boulimie a toutefois souvent conscience du caractère pathologique de son comportement alimentaire mais a beaucoup de difficulté à en parler.
L'estime de soi est excessivement dépendante du poids et de la silhouette et c'est par cet abord que l'hypnose s'avère efficace : retrouver un sentiment de sécurité interne, une bonne estime de soi.
C'est un travail de longue haleine, les crises de boulimie générant à elles seules d'autres troubles et dès lors un cercle vicieux (ex: la boulimie qui engendre angoisses, phobies sociales etc)
Il s'agit comme la boulimie d'une prise alimentaire compulsive d'une très grande quantité d'aliments et non contrôlée par la faim,
A la différence de la boulimie, l'hyperphagie est une prise d'aliments précis et choisis.
La honte et le dégoût suivent ces prises alimentaires et aggravent l'état dépressif, souvent à l'origine de la compulsion (à noter : ces prises alimentaires aussi être le signe d'un diabète de type 1)
Le trouble n'est pas associé à des comportements compensatoires inappropriés réguliers (purgatifs, jeûne ...)
Le travail que je propose s'appuie à la fois sur le fait de retrouver une bonne estime de soi et de retrouver une énergie vitale plus "écologique" en comprenant (pas seulement intellectuellement mais aussi dans son corps) que ces crises sont avant tout des stratégies de survie pour lutter contre un état dépressif.
Ainsi, l'hypnose permet d'explorer, en complément du suivi médical, d'autres stratégies dans les ressources de l'inconscient plus justes pour retrouver le goût de vivre
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